Samedi 17 juillet 1999     ADIS ABEBA - JOHANNESBURG   (4 heures 45)

Réveil à 7 heures. La douche est glacée. A 9 heures 30, la navette nous conduit à l’aéroport. Dès l’arrivée, enregistrement des bagages, récupération des passeports (confisqués la veille à la douane), puis nous patientons jusqu’à l’embarquement. A 13 heures 25, nous quittons le sol Africain. A bord, apéritif, repas et film. Le ciel clair nous permet de voir le sol. A 17 heures, escale à LUSAKA, en ZAMBIE. De nombreux passagers descendent mais personne ne monte. Nous décollons de nouveau à 17 heures 40. Après 1 heure 30 de vol, nous nous posons à JOHANNESBURG. Il est 18 heures 45, les formalités sont rapides. Nous redoutions d’avoir à payer un visa mais tout est gratuit. L’aéroport est moderne, propre, immense, on peut retirer de l’argent aux distributeurs automatiques, un espace information nous permet de consulter une multitude de brochures... Bref, toutes les facilités de la vie moderne sont ici réunies. Nous ne savons pas où aller, peu importe, il suffit de téléphoner à un hôtel et ils viennent nous chercher gratuitement. Ainsi, nous nous retrouvons plus tard à l’hôtel “Backpakers”, à Yeoville, un quartier animé et relativement sûr. Mais quel froid, il fait 15°C. On a passé une bonne nuit mais fraîche. Après une douche bien chaude, nous sommes prêts pour une balade dans le quartier. On nous déconseille fortement d’aller au centre ville, c’est beaucoup trop dangereux. On se contente d'errer à Yeoville. La rue principale est animée, dans les grands supermarchés on trouve de tout, quel bonheur ! Et rien n’est cher. Nous mangeons un délicieux hamburger frites, suivi d’un chocolat chaud dans un pub. Ah, nous retrouvons le plaisir des terrasses de café. Puis consultation de nos nombreux messages Internet (10 Rands l'heure soient 10 Francs Français).

Dimanche 18 juillet 1999     JOHANNESBURG

Journée détente. Nous consultons nos messages sur Internet puis faisons quelques achats, du jus de pêche par exemple que l'on va boire tranquillement à la pension tout en écrivant un peu devant la télévision de la salle commune.

Lundi 19 juillet 1999     JOHANNESBURG

La douche est froiiiiiide, la chambre est froiiiiiiide, tout est froid ! Malgré les mises en gardes, nous devons aller dans le centre ville de JO’BURG, car nos passeports sont pleins et nous devons impérativement en faire faire de nouveaux à l’ambassade de France. Nous prenons un bus et nous retrouvons au cœur des hauts buildings. Boutiques et Fast-foods se touchent. A l’ambassade, nous obtenons immédiatement de nouveaux passeports. Pour fêter ça, repas au MC Donald’s. Ah les bons MC Do ! Pas moyen de trouver une seule agence de voyage, ni même une librairie. Nous marchons un peu au hasard et d’un coup, un grand noir attrape Thierry par le cou pour lui voler les biens de valeur. Heureusement, il n’y parvient pas. 10 minutes plus tard, autre agression. Cette fois, plusieurs types se présentent devant nous avec un grand couteau. Ils nous fouillent, demandent l’argent. Plus de peur que de mal, ils repartent avec un peu d’argent, les clés de l’hôtel et des kleenex. On rentre rapidement à Yeoville après avoir encore retiré des sous. Pour nous détendre et nous remettre de nos émotions, repas, vin blanc dans un bar et retour à l’hôtel pour un chocolat chaud.

Nous pouvons maintenant confirmer que JOHANNESBURG est une ville TRES dangereuse ! Jusqu’au moment de quitter la ville, nous ne nous sentons jamais en sécurité. Et tous ceux que nous rencontrons ont été un jour ou l’autre victimes d’agressions. Lorsque nous retirons de l’argent, nous cachons les billets dans nos chaussures et fonçons déposer notre fortune à l’hôtel. Nous achetons nos prochains billets pour l’ARGENTINE. Nous nous baladons dans les centres commerciaux et nous profitons de choses qui nous ont tant manqué en AFRIQUE, comme prendre le temps de manger aux terrasses des cafés ou prendre un verre dans un pub.

Du Mardi 20 juillet 1999 au vendredi 23 juillet 1999     JOHANNESBURG

Nous profitons de notre temps pour visiter les centres commerciaux et les galeries marchandes. Il nous faut également réserver nos billets pour notre prochaine destination : Buenos Aires. On achète alors un guide de voyage sur l'Amérique du Sud. Nous avons même le loisir d'envoyer un colis pour la France avec nos pellicules photos.

Samedi 24 juillet 1999     JOHANNESBURG - BUENOS AIRES

A 7 heures 30, un employé de l’hôtel nous conduit à l’aéroport avec un autre touriste. Notre conducteur se trompe de route et nous nous retrouvons dans le centre ville, près de la gare. Demi-tour, l’aéroport est à l’opposé ! A 8 heures 10, enregistrement des bagages et petit déjeuner en attendant l’embarquement. Nous sommes à l’aise dans un gros Boeing 747 et l’appareil est loin d’être plein. Nous survolons le pays tout en appréciant un bon repas, du vin et pour finir un café. A 12 heures 15, nous atteignons les côtes. Bye bye l’Afrique, à nous le continent Sud Américain !

- Vitesse au décollage               :     350 kilomètres/heures

- Vitesse en vol                           :     803 kilomètres/heures

- Altitude moyenne                    :     10 700 mètres

- Température extérieure         :     -  55°C

18 heures 20 : le film se termine. Les gens se lèvent comme s’ils allaient quitter la salle. Nous survolons toujours l’Océan Atlantique. C’est beau, deux couches de nuages se superposent. On dirait du cotton. En principe il fait déjà nuit mais avec le décalage horaire, le soleil est toujours haut. Ah, nous sommes maintenant à 11 900 mètres d’altitude. Dehors, il fait encore plus froid : - 63°C. On vole à 785 kilomètres/heures et depuis JOHANNESBURG nous avons parcouru 6350 kilomètres. 20 heures 45, terre en vue !